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Images de pizza au fromage et soif de justice

Paula Hendricks MarstellerBéatitudes

Des images de pizza au fromage, de chips croustillantes et brownies moelleux au chocolat dansent dans votre esprit. Votre estomac gargouille et vous avez désespérément besoin de satisfaire cette envie irrésistible de nourriture. Vous avez officiellement faim !

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Jésus évoque notre faim pour révéler le secret d’une vraie satisfaction.

« Heureux ceux qui ont faim et soif de justice, car ils seront rassasiés » (Matthieu 5.6).

Pizza au fromage, brownies moelleux… miam. Mais… faim de justice ? C’est une denrée rare qui ne se trouve habituellement pas dans mon frigo ! Qu’est-ce que la justice ?

Le pasteur John Piper la décrit ainsi à partir du contexte de Matthieu 5.6 :

Les quatre premières béatitudes décrivent une personne brisée, affligée et douce qui a faim et soif de justice. Et les quatre béatitudes suivantes décrivent un artisan de paix compatissant et pur qui est persécuté pour la justice. Cette structure ne nous donne-t-elle pas la définition de la justice ? Si nous avions faim de justice au verset 6 parce que nous étions vides, et si nous sommes ensuite persécutés pour la justice au verset 10 parce que nous avons été remplis, ne convient-il pas de définir la justice comme ce dont nous avons été remplis – à savoir, miséricorde, pureté et paix ?
La justice consiste à se montrer compatissant envers les autres, à avoir le cœur pur devant Dieu qui sonde les cœurs et à s’efforcer de procurer la paix. La justice est sans doute beaucoup plus que cela, mais il semble que ce passage se concentre sur ces aspects.

Alors comment savoir si vous avez faim et soif – vraiment faim et soif – de justice ? Eh bien, comme nous l’avons dit dans les derniers posts sur les trois premières béatitudes, vous ne pouvez pas avoir faim et soif de justice à moins de remplir les 5 conditions suivantes :

1. Vous n’êtes pas du tout impressionnée par votre « justice ». J’ai rencontré une dame cette semaine qui se décrivait sans en avoir l’air comme « spirituelle ». Je pense que cela voulait dire pour elle qu’elle allait à l’église, priait et était hospitalière et amicale.

Peu lui importait qu’Ésaïe ait dit : « toute notre justice est comme des linges souillés » aux yeux de Dieu.

De quoi êtes-vous secrètement (ou pas si secrètement) la plus fière spirituellement ? Qu’est-ce qui vous fait vous sentir meilleure que les autres ? Est-ce que ce sont des domaines où vous vous appuyez sur votre propre justice ?

2. Vous vous appuyez fermement et seulement sur la justice du Christ en votre faveur. Parce que vous n’êtes pas impressionnée par votre propre curriculum vitae spirituel, vous vous tournez vers Jésus pour recevoir le don gratuit de sa justice. Quand vous le faites, il vous la donne instantanément.

« Et si quelqu’un n’accomplit pas d’œuvre mais place sa confiance en Dieu qui déclare justes les pécheurs, Dieu le déclare juste en portant sa foi à son crédit » (Romains 4.5).

À l’instant même où vous vous tournez vers Jésus, Dieu vous justifie. Il vous voit comme si vous n’aviez jamais péché, comme si vous aviez toujours obéi. La barrière du péché et de la culpabilité entre vous et Dieu est renversée. Vous recevez la justice parfaite de Jésus !

Cela signifie-t-il que vous n’aurez plus jamais faim de justice ? Non ! Le Saint-Esprit continue à susciter la faim en vous afin que vous désiriez grandir à la ressemblance de Christ.

3. Vous voulez fuir tout ce qui est contraire à la justice. Cette semaine j’ai vu une collègue sursauter et s’éloigner quand elle s’est rendue compte qu’elle était assise à côté de quelqu’un qui était malade. Fuyez-vous ou vous délectez-vous des choses qui ne sont pas justes ? Évitez-vous les choses qui pourraient nuire à votre appétit spirituel ? Quand vous le faites, vous prenez conscience que vous avez besoin de nourriture spirituelle. Alors…

4. Vous passez du temps avec ceux qui sont justes. Je viens de parler avec une femme qui ne va pas à l’église parce que, dit-elle, « je ne suis pas obligée d’y aller pour croire en Jésus. » Bien que cela soit vrai, c’est un peu comme si elle disait : « J’aime le basket, mais cela ne signifie pas que je doive aller voir des matchs de basket. » Si vous avez faim de justice, vous voulez être avec d’autres personnes qui ont faim. Vous voulez passer du temps à lire la Bible et parler avec Dieu. Mais vous ne vous arrêtez pas là.

5. Vous allez dans le monde en tant qu’ambassadrice de la justice de Dieu. Je vous en dirai plus sur ce sujet ces quatre prochaines semaines ! Pour l’heure, je vous laisse avec une citation de John Piper : « La satisfaction profonde et durable de notre âme ne vient pas des plaisirs du monde ni d’une relation simplement religieuse avec Dieu. Dieu comble l’âme de ceux dont la passion dans la vie est de le connaître et de s’efforcer de lui ressembler dans le monde. »

Et si vous n’avez pas faim de justice ? Voyez s’il y a des conditions dans cette liste que vous ne remplissez pas et confessez honnêtement votre manque d’appétit pour la justice de Dieu. Puis mettez votre foi en la seule justice de Jésus. Demandez-lui d’accroître votre faim de sa justice.

Quand vous le faites, vous trouverez non seulement le vrai bonheur (« Heureux ceux qui… ») mais aussi la satisfaction (« car ils seront rassasiés »). Vous serez pleinement rassasiée comme après avoir mangé des pizzas, des chips et des brownies – sans les ballonnements bien sûr !

Alors, avez-vous désespérément faim de sa justice ?

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