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Interview avec Valérie Bénita, la co-fondatrice de Modeste Paris

Marcel DijkmanMode

MD – Valérie Bénita, vous êtes co-fondatrice et directrice de Modeste et Gospel Mag vous remercie pour votre accueil chaleureux au Modes’tea.

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VB – Soyez le bienvenu, c’est un plaisir de vous recevoir dans notre showroom.

MD – Vous avez demandé un partenariat avec Gospel Mag, qu’est-ce qui vous a plu sur le site gospelmag.fr ?

VB – Gospel Mag et Modeste se rejoignent sur des valeurs communes, des valeurs de pudeur et de modestie qui nous tiennent à cœur. Ce qui m’a surtout plu, c’est votre volonté de fédérer une communauté à travers Gospel Mag.

MD – Comment vous est venue l’idée de fonder Modeste ?

VB – L’idée de fonder Modeste m’est venue parce que je ne trouvais pas dans le commerce de vêtements qui correspondaient à la façon dont je voulais m’habiller. Je ne me reconnaissais pas non plus dans ce que la mode proposait aux femmes et dans la vision que la mode renvoie des femmes, une femme très sexualisée, très longiligne, très mince. Il n’y avait pas d’offre qui concordait avec mes aspirations profondes et j’ai eu envie de créer une ligne qui corresponde à mes attentes tout en étant certaine que beaucoup d’autres femmes avaient les mêmes que moi.

MD – Votre ligne vestimentaire s’adresse tout spécialement aux femmes, pensez-vous l’étendre aux hommes et aux enfants ?

VB – Alors oui, on pense d’abord l’étendre aux enfants et puis on envisagera également de l’étendre aux hommes. On a été très surpris d’une importante demande de leur part. À l’origine, on ne pensait pas que c’était une nécessité mais on s’est rendu compte que beaucoup d’hommes ne se reconnaissent plus dans une image qui se veut de plus en plus féminisée. Nous sommes toutefois conscients de la charge de travail que ça impliquerait, alors cela viendra dans un second temps.

MD – Quelles sont les étapes pour la réalisation des vêtements jusqu’à la mise en vente ?

VB – Il y a d’abord la vision de notre styliste, Izak, ami d’enfance et illustrateur de mode basé à New York, connu dans le milieu de la mode pour ses dessins de parisiennes. Il nous dessine des modèles avec cette vision de la féminité qui associe élégance et pudeur. C’est ensuite dans notre atelier, que l’on crée des patronages. On passe donc de la 2D à la 3D en créant une toile. C’est à partir de ce patron que nous fabriquons nos modèles en petite série et dans les règles de l’art dans des ateliers à Paris. On accorde une importance particulière à nos fabrications et à l’éthique aussi des gens qui travaillent avec nous.

MD – Quelles ont été vos motivations dans le choix du nom de Modeste ?

VB – On a longtemps cherché un nom, c’est assez complexe d’en trouver un qui corresponde vraiment à ce que l’on veut transmettre. Dans le mot « modeste », il y a d’abord le mot « mode » , nous sommes d’abord une marque de mode ; « modest » veut dire « pudeur » en anglais ; ça permettait donc de relier nos deux univers – le mien et celui d’Izak. Et puis l’idée de pudeur et de modestie, c’est vraiment quelque chose qui est au cœur de notre préoccupation et notre philosophie, le nom Modeste s’est donc imposé assez naturellement.

MD – Dans quelle mesure, votre foi juive vous a-t-elle influencée la création de la marque Modeste ?

VB – La foi donne de la force et il m’en a fallu beaucoup pour créer cette marque (rires) ! Aussi, l’idée de pudeur qui se retrouve dans la foi juive, comme dans toutes les religions, est très importante, elle m’a porté et m’a donné beaucoup de force pour mener ce projet à bien.

MD – Quelles valeurs souhaitez-vous transmettre ?

VB – On souhaite transmettre des valeurs de pudeur, de respect, de partage, de créativité et de modestie, qui aujourd’hui sont des valeurs qui doivent être réanimées !

MD – Une question plus personnelle, Jésus est considéré des chrétiens :

  1. Comme le Messie promis tant attendu
  2. Comme Dieu qui n’est pas resté dans son ciel de gloire, mais qui s’est donné à la croix pour payer le prix de notre désobéissance
  3. Comme la réalisation de la prophétie en Ésaïe 53 de la Bible hébraïque
  4. Comme le sacrifice ultime
    Qu’en pensez-vous ?

VB – Même si je n’ai pas les connaissances pour répondre rigoureusement à la question, je pense néanmoins que Jésus est avant tout un guide spirituel qui accompagne les chrétiens dans leur vie. Cette figure modèle permet de se réaliser en étant fidèle à un ensemble de valeurs. Dans ce monde en perte de sens, il est en effet important de transmettre des valeurs comme le partage, la tolérance, l’acceptation de l’autre avec ses différences.

Modeste Paris

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