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Doit-on attendre d’avoir assez d’argent pour avoir des enfants ?

Erin DavisVie chrétienne

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Selon l’USDA, voilà ce qu’il vous en coûtera d’élever un enfant (et c’est sans compter les études universitaires). Je n’ai pas cet argent sur mon compte en banque. Et vous ? Les enfants coûtent cher, et notre culture nous le rappelle constamment. Lorsque l’on commence à parler enfants, on se morfond presque toujours sur le coût de la vie qui augmente.

Dans des passages comme Proverbes 21.5 et Matthieu 6.19-21, la Bible affirme clairement que notre compte en banque n’est pas en dehors du plan de Dieu, et qu’Il désire que nous soyons de bon gérants de nos ressources. Par conséquent, si Dieu veut que nous gérons nos biens avec sagesse, Il souhaite sûrement que nous attendions d’avoir l’argent nécessaire pour pouvoir payer toutes ces couches, et ce, avant d’avoir des enfants, non ? Pour ceux qui sont déjà parents, Dieu ne voudrait certainement pas que vous agrandissiez votre famille avant que votre compte en banque ne soit solide et que votre maison ait une chambre en plus, n’est-ce pas ?

Peut-être. Mais peut-être pas. Lorsque l’on commence à réfléchir à l’idée d’avoir des enfants, voici quatre points à prendre en compte et qui dépassent le solde de votre compte en banque.

Dieu considère les enfants comme une bénédiction.

« Voici que des fils sont un héritage de l’Éternel, le fruit des entrailles est une récompense. » (Ps. 127.3).

C’est une vérité de base, mais nous sommes trop nombreux à minimiser sa portée. Les enfants sont une bénédiction. Oui, ils coûtent cher. Oui, les couches, les chaussures pour l’école et les études universitaires ont un prix, mais rien de tout cela ne change le fait que Dieu considère les enfants comme une bénédiction. Un compte d’épargne bien rempli, une absence totale de soucis financiers sont-ils des bénédictions, selon la Bible ? Non. Mais cette dernière affirme que les enfants le sont, eux. Peut-être donc que nous courrons après une bénédiction qui n’est pas la bonne.

Si Dieu considère les enfants comme une bénédiction, se peut-il qu’Il bénira cette bénédiction ?

Dieu pourvoit.

Mon troisième enfant a soufflé sa première bougie, et je viens de lui acheter son premier paquet de couches. Des amies m’avaient offert une quantité de couches avant son arrivée. Des membres de la famille achetaient des couches pour Noël et les anniversaires (quel bébé a réellement besoin de jouets ?). D’autres mamans me donnaient les couches devenues trop petites pour leur bébé, et ce, sans que je ne leur demande quoi que ce soit. Des sacs entiers de vêtements pour enfant m’ont été donnés sans que j’en communique le besoin… sans parler des fruits et légumes parfaits pour la purée de bébé, des nouvelles chaussures pour mon petit garçon, et d’autres choses pour bébé, déjà un peu utilisées mais arrivées au moment opportun pour moi.

Je sais ce que vous allez me dire. Je n’ai pas d’amies qui me déposent ainsi des choses à ma porte !

Pour être honnête, j’aurais sûrement pensé la même chose avant d’avoir des enfants. Cependant, Dieu a utilisé des personnes autour de moi afin de répondre aux besoins de ma famille, et cela, de manière répétée.

Je suis loin d’être la seule dans ce cas. J’ai des amis qui viennent d’adopter deux fillettes qui avaient besoin d’un environnement familial stable. Dieu a pourvu à tout afin de financer la transition : des commodes, de l’argent en plus… J’ai une autre amie qui, pour son adoption à l’international, a reçu des milliers d’euros grâce à une erreur du centre des impôts. (Oui, Dieu peut utiliser le centre des impôts !)

Il n’existe aucune formule mathématique qui peut prendre en compte la générosité de Dieu et de Son peuple.

Philippiens 4.19 promet : « Mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Christ-Jésus. »

C’est très bien de faire un budget et d’anticiper l’avenir. Il est sage de vivre selon ses moyens, mais ne vous trompez pas en pensant que vous êtes l’ultime personne responsable de tout. Dieu est celui qui pourvoit, et Il pourvoira pour vos enfants. Cela n’est peut-être ni logique ni rationnel, mais si Dieu vous demande d’avoir des enfants, ou d’avoir plus d’enfants, vous pouvez être certain qu’Il pourvoira.

La peur n’est pas notre amie.

« Sois sans crainte, car je suis avec toi ; n’ouvre pas des yeux inquiets, car je suis ton Dieu ; je te fortifie, je viens à ton secours, je te soutiens de ma droite victorieuse. » (És. 41.10).

Sois sans crainte. C’est un commandement présent tout au long de la Parole de Dieu.

Pour ceux qui ne connaissent pas Christ, il est normal de fonctionner comme s’ils étaient en temps de pénurie. Ils ne savent pas ce que leur réserve le lendemain, alors ils accumulent, se causent du tracas, et font tout leur possible pour éviter d’éventuelles catastrophes.

Mais nous connaissons le Dieu qui est commencement et fin (Ap. 1.8). Il nous ordonne de ne pas nous inquiéter (Matt. 6.25–34), non pas parce que nous n’avons aucun sujet d’inquiétude, mais parce qu’Il s’occupe de tout.

Toute décision ayant pour racine la peur n’est pas en accord avec la manière dont Dieu nous appelle à vivre. Décider de ne pas avoir d’enfants, ou de ne pas en avoir d’autres, parce que vous avez peur de l’avenir ou parce que vous craignez de ne pas avoir l’argent nécessaire n’est pas en accord avec l’appel de Dieu de ne pas craindre.

L’économie de Dieu n’utilise pas la même monnaie que l’économie française. Il ne connaît pas de récession ou de marché à la baisse. Il possède les bêtes par milliers (Ps. 50.10) ; Il peut certainement couvrir les frais d’une famille qui s’agrandit.

Souvenez-vous du but.

Nous évitons parfois d’avoir des enfants parce que nous perdons de vue le but du rôle de parent.

Le Psaume 127.4-5 déclare : « Comme les flèches dans la main d’un héros, ainsi sont les fils de la jeunesse. Heureux l’homme qui en a rempli son carquois ! Ils n’auront pas honte, quand ils parleront avec des ennemis à la porte. »

Jim Elliot mettait ce verset en pratique de la manière suivante : « Vous vous souvenez comment le Psalmiste décrivait les enfants ? Il a dit qu’ils étaient comme un héritage du Seigneur, et que tout homme qui en a rempli son carquois était heureux. Et de quoi un carquois est-il rempli, sinon de flèches ? Et à quoi servent les flèches, si ce n’est pour tirer ? Alors, avec les bras forts de la prière, tendez votre arc et faites pleuvoir les flèches — toutes vos flèches, sur l’armée de l’Ennemi. »

Dieu ne nous appelle pas à élever des enfants bien habillés ou possédant des tiroirs qui débordent de jouets. Le but ultime n’est pas simplement de les voir finir leurs études universitaires dans une voiture que nous avons pu financer. Le but du parent, c’est d’éduquer des enfants qui sont dangereux pour l’Ennemi. De quelles ressources avons-nous besoin pour cet appel ? De la prière. Du discipulat. De l’étude de la Bible. De plus de prière. D’une vie vécue dans la volonté de Dieu, et devant les yeux de nos petits. De la repentance qu’ils peuvent voir. De beaucoup, beaucoup plus de prière. D’enseigner l’Évangile à leurs petits cœurs et à leurs jeunes têtes.

Évidemment ces choses ont un coût, mais elles ne videront pas votre compte en banque. C’est très bien d’acheter des choses à vos enfants. C’est très bien d’économiser pour leur avenir, mais au bout du compte, ce ne sont pas là les outils dont vous avez le plus besoin pour éduquer des enfants formidables. Dieu est capable de pourvoir à vos besoins les plus immenses en tant que parent.

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